mardi 7 septembre 2010

Nouvelle citation.

De mon prof d'ébénisterie svp.

Dans la vie, il y a différentes sortes de personnes.
En sautant sur les gros et maigres, heureux, tristes, ennuyeux au amusants, il y en a surtout deux. Deux sortes de gens, accablés de problèmes.

Les premiers sont ceux qui, à leurs problèmes, cherchent des excuses. Toujours à se dire "ce n'est pas de ma faute, c'est lui qui a fait ceci, cela", toujours à se demander "comment a-t-on pu en arriver là? Pourquoi? Qu'est ce qui a pu se passer?"
Toujours à se plaindre, à regretter, à accuser. Que méritent-ils?

Les seconds, sont ceux qui cherchent des solutions.
Ils savent que ça ne les avancera pas de chercher le pourquoi du comment, ce qui est fait est fait. Ils se tournent vers leur problème, et cherchent une solution.

mardi 17 août 2010

Le premier jour du reste de ma vie.

Ou comment plagier un film génial qui reprend le titre d'une autre chanson.

Je veux apprendre.
M'améliorer.
Grandir.
Vivre.
Dessiner toujours de plus belles choses.
Passer une année en ébénisterie, si je peux.
Je veux aussi apprendre le japonais, et l'anglais en moindre mesure.
Passer une année au Japon.
Aimer.
Sourire.
Me connaitre.
Pouvoir un jour, réaliser ce que je souhaite.

samedi 14 août 2010

Humide.

Hier, vendredi 13 août, jour de malheur, mes cousines sont arrivées chez moi.
Très grosse chaleur de matin, temps qui se couvre l'après-midi; mais nous sommes quand même allés à la plage.
Resté réveillé jusqu'à 4h du mat, j'ai pu dormir jusqu'à 1h de l'après-midi, pis retour sur l'ordi jusqu'à là, soit 15h47.
Depuis ce matin, il pleut, sans arrêt.
Ça sent la pluie, les gouttes d'eau, il fait sombre.
Les cousines sont sorties, avec leur père, ainsi que ma mère à moi.
Je suis (presque) seul.
Il continue de pleuvoir.
Jusqu'où ira cette pluie? Quand s'arrêtera-t-elle? Elle s'intensifie.
J'ai peur du beau temps qui suit cette pluie, il sent encore cette pluie qui se sèche peu à peu, cette si mauvaise odeur.
Je suis fatigué, je veux quitter cet ordinateur, mais là, il n'y a rien d'autre à faire.
Quand s'arrêtera donc la pluie?

lundi 9 août 2010

Le totem (kanak).

Le soleil se lève.
Ses minces rayons éclairent progressivement ce monde gravé.
Les oiseaux chantent.
Fier, droit, il se dresse.
Le pêcheur raconte une histoire.
L'histoire d'un garçon, qui tire la langue. Il ne connait pas, il ne se connait pas, il veut apprendre, il veut chanter, dessiner, aimer.
La mer est profonde.
Le pêcheur n'attrape pas la tortue, qui file entre ses filets.
Le garçon est la tortue son pourtant semblable, et pourtant différent; ils sont les mêmes, mais deux endroits les séparent.
La jungle de bois.
La mer emprisonnée.
Il se lance à sa poursuite.
La tortue nage, ne se laisse pas attraper. Un monde les sépare.
Le garçon l'aime, mais ne le sait pas. Il pleure, il s'énerve, s'est encore un enfant.
Il est Icare, elle est le soleil qui provoqua sa chute; il est ce roi qui voulait toucher la lune, elle est cette lune qui provoqua sa mort.
Il s'est attaché au fruit défendu.
Finalement, qui est le piégé?
Le pêcheur sait, il attrape la tortue.
L'aube s'est levée, emportant avec elle les restes des rêves de cette nuit.
Le garçon est seul, le pêcheur a fini son histoire, il s'en va avec la tortue.
Les armes restent dans leurs fourreaux.

mardi 20 juillet 2010

lundi 28 juin 2010

A notre santé!

Jusqu'où va l' Histoire, le monde et la musique? La joie, les rires, la tristesse et les larmes?
Où allons nous, passant la moitié de notre vie dans les pages de livres d' histoires, vivant de fades sentiments, d' une vie vouée à la vacuité et aux illusions auxquelles nous tenons tant?
Finalement, il faut être heureux pour bien vivre, et rire, à notre santé!
Rire, et vivre en musique, d' une musique qui créé les vies, les paysages et les visages que l' on aime, d' un instrument que l' on aime, vivons-nous d' amour?
Notre vie est un chant, notre Histoire est notre musique, qui tourne vers l' infini. Infini sont les vagues, les arbres, et les galets de la rivière.

dimanche 13 juin 2010

Fin d'année, boucle bouclée.

L' année s' est finie, emportant avec elle bon et mauvais souvenirs, les victoires, les défaites, les joies et les peines.
Finalement, il ne reste de trace qu'un examen, qui pourra me dire si cette année aura servie, et j' espère que oui.

Ainsi, commencent deux, presque trois longs mois de vacances, vagues, comme un long désert dont on ne voit pas la fin. Chaud, brûlant, l' été. La saison de la baignade, celle que l' on associe à une morte liberté, celle des rires, des chants, la fête de la musique.

Pourtant, je ne suis pas heureux. Parce que finalement, j' aimais bien ces semaines de cours, à travailler, entouré de gens que j' apprécie, bien plus que ces longues et fastidieuses journées qui m' attendent, dont je n' ai ni l' envie, ni le courage d' essayer ne serait-ce que les visualiser dans mon esprit.
Ce dont j' ai besoin, ce que je souhaite, ce que tout le monde recherche, ne serais-ce pas finalement, tout simplement la compagnie d' autrui? C' est sans doute pour cela que ces vacances ne me réjouissent pas, l' année dernière ayant déjà été désastreuse, comme l' année précédente.

Mais finalement, je ne connais pas l' avenir, je ne peux que souhaiter recevoir de sympathiques visites, et non des gens venu commander ma vie -non mais!- ça m' énerve, à un point.

Finalement, c' est sans doute cette ambiance agacée qui tourne autour de moi qui me rend d' une mauvaise humeur quasi-perpétuelle, même si je n' en laisse pas l' impression-Pourquoi? Sans doute parce que je ne veux pas que les gens se posent trop de questions de une, je ne suis pas vraiment doué pour exprimer mes émotions de deux.
Je ne souris que difficilement, je le regrette, et je parle rarement. C' est bien pour ça que j' aime les gens capables de me faire rire, car j' ai besoin de rire. On en a tous besoin.

Et les gens dont je ne fais pas parti se rassemblent eux-aussi pour s' amuser et rire, et je reste là, je ne veux pas, je ne souhaite même pas bouger.
Je ne veux pas me hasarder à voir, dehors, si les gens sont heureux, s' ils laissent paraitre une joie feinte -n' enviez pas votre voisin, car il est lui même pédophile, malheureux, merci Heal-Et je ne supporte que très peu la compagnie de gens faibles, incapables de comprendre ce qui me ferait sourire, ne se disant juste que je dois sortir.
Sortir? Mais pour aller où? Savez vous au moins où je vais lorsque je sors? Savez vous ce que j' aime? Ce qui m' attire, comme l' insecte attiré par la flamme?
C' est le silence qui m' attire, le calme, je ne veux pas-et ne supporte pas-d' être dans une boite bruyante, avec une musique mise dix fois trop fort, même pour moi c' est pour dire, remplie à 90% de gens que je ne connais pas, et en qui je n' ai absolument aucune confiance.

Oui, je suis agoraphobe, et paranoïaque. Je ne supporte pas, j' ai cette impression constante lorsque je suis près de gens que l' un d' eux va se retourner pour me frapper, pour me voler, comme ça a déjà été le cas.
C' est peut-être de là que cette phobie des gens, de la foule, est née.

Je ne supporte pas d' avoir des regards posés sur moi, pour me juger, pour penser du mal, non, non, NON! Ça m' agace, ça me stresse, et finalement, je ne veux plus que rester seul. Seul avec mon aigreur.
L' année se fini, la boucle se boucle, le cauchemar recommence.

lundi 17 mai 2010

I want to break free!

I want to break free!
I want to break freeee!
I want to break free for your lies
You're so self-satisfied I don't neeeeeeed you!
I got te break free...
God knooows, God knows I want to breaaak free!
...
I've fallen...in loove!
I've fallen...in love for the first time
And this time I know it's for reaaaal!
I've fallen in loooove, yeah...
God knows, God knows I've fallen in loooove!
...
It' s strange, but it' s true...
I can't get over the way you love me like you do!
But I have to be sure,
When I walk out that door!!
Ooooh I want to be free! Oh yeah
Oh I want to be free!
Ooooh Iwant to break free!



But life still goes ooon!
I can't get used to living without, living without, living without you...
by my siiiide!
I don't want to live aloooone, hey!
God knows, got to make it on my own!
So baby can't you see!
I've got to breaaaak free!
...
I've got to break free!
I want to breaaaak free, yeah!
I want I want I waant I waaant to breaak free …



Queen.

samedi 15 mai 2010

Le cafard.

Ne vous est-il jamais arrivé de vous sentir, d' un coup, mal à l' aise? Se rendre compte qu'on est seul, complètement seul, avec des amis ou non.
Se sentir horriblement seul, horriblement triste, avoir le cafard, avec cette sensation pesante, si pesante...Ça ne vous l' a jamais fait?

Cette nuit là, cette sensation me frôle et me glace, j' en perd tout plaisir, la musique et les jeux deviennent fades, je ne fais plus que rester là, inerte, à supporter cela.

Mais, non! Pourquoi devrais-je souffrir de ma solitude? On est toujours seul, il faut savoir se reprendre en main, lutter, encore et toujours, parce qu'on en a jamais fini, et l' abandon de soi est la pire des choses. Tant qu'on peut voir, sentir, toucher, goûter, entendre, il faut vivre; pour soi-même, pour ceux qu' on aime.

Alors j' écoute, j' ai envie d' écrire sur un groupe que j' aime particulièrement: cocoon.
C' est un petit groupe composé de deux personnes, créé en 2006. Un chanteur, une chanteuse, un guitariste, une pianiste. Mais pas que!
Je les ai entendu pour la première fois à la télé, sur le clip "on my way". Sur le coup, je n' ai pas accroché, mais heureusement, Thomas; le frère , béni soit son amour pour la musique, a accroché, et m' a permis d' avoir l' album, que j' ai écouté. J' ai ensuite pu écouter une reprise de "hey ya" dans un épisode de scrubs, moment inoubliable.
Ces deux là font les plus belles chansons du monde. parmi elles donc, hey ya, on my way, chupee, owls, hummingbird, sont mes préférées. Mais tout l' album doit être écouté. En fait, je suis persuadé que si chaque personne sur terre pouvait écouter cet album, le monde serait un peu plus doux.

Je n' ai pas grand chose d' autre à raconter sinon, je verrais un autre jour.

vendredi 12 mars 2010

You can 't always get what you want!

De la chanson que j' écoute actuellement, des rolling stones, remixée et offerte par Thomas, le frère, sur mon ipod, avec un millier d' autres chansons.
















Cependant, l' article que je souhaite écrire n' aura aucun rapport avec cette musique, sauf peut-être une énergie mystérieuse se dégageant de ce rythme infernal, entrainé par la puissance de ce titre.
Oupah.

En parlant de cet article, je ne sais trop que dire; n' ayant aucune idée en tête sauf celle de passer le temps.
Je vais donc raconter cette journée déroulée, donc le début commençait à minuit, pour se terminer maintenant; 22h30, je note.

Lors que cette histoire commence, il est donc minuit, je suis sur mon ordinateur, plus pour longtemps, un sentiment amer dans mes entrailles, je joue.
En fait, je ne sais pas pourquoi je joue, je n' ai pas envie de jouer, mais je ne veux pas dormir, en fait, je ne veux pas vivre cette journée de vendredi, je préférerais encore que la fin du monde arrive maintenant, plutôt que de la vivre.
Pourquoi ne pas vouloir la vivre? Pourquoi fuir avec persistance ce qui ne peut qu'inévitablement arriver? Ce n' est pas de la peur, ni de l' angoisse, c' est juste de l' ennui.
Pourtant, cette journée allait être différente de toutes les autres; quel chance d' échapper à la routine de cette semaine, quelle chance de pouvoir se réveiller plus tard, marcher, sur le chemin de l' école, sourire sur les lèvres, écoutant les oiseaux chanter (en fait j' ai écouté Metric tout au long du trajet).
Mais quelles futilités! Demain ne serait qu'un jour de plus.
Lassé de ces pensées, j' éteint l' ordinateur, vais le ranger, et commence à lire 'Buffy contre les vampires, Retour au Chaos' offert généreusement (je crois) par mon frère (le même qui m' a donné toute ces chansons donc) qui vidait sa chambre de tout ce dont il n' avait pas besoin (mais le faisait-il de bon cœur ou l' obligeait-on à pratiquer cet exercice qui n' est pas parmi ces favoris?).
Bref, Je lis, jusqu'à 2h du mat, ou je me résous à éteindre la lumière.
Je ne me souviens plus trop de ce que je rêvais, mais ce n' était pas agréable. Dans mon rêve, je fuyais, encore et encore, mais quoi exactement? Je me réveillais, puis me rendormais toute la nuit. Je me réveille ensuite, me disant que plusieurs heures doivent s' être écoulées, qu' il doit être au moins midi! Ne cherchant pas mes lunettes, je regarde directement Ma radio-réveil-horloge pour m' apercevoir qu'il n' est que 8h et quelques.
Soulagé, je me rendors un peu, me réveille quelque minutes plus tard, prend l' ordinateur pour rejouer un peu, puis pars pour l' école avec 10 minutes de retard.
D' habitude, je dois me lever à 7h, mais aujourd'hui est une journée spéciale, pour deux raisons: la première, mon prof, que je suis censé avoir toute la matinée fait la grève, je n' ai donc pas cours. Mais la prof de secourisme a décidé que ma journée de rattrapage, de celle des Parcours individualisés sculpteurs sur bois et des marqueteurs serait aujourd' hui, de 10 à 12 et de 14 à 16. vdm.
J' arrive donc au lycée, sans me presser, avec 10 minutes de retard, je crois. Ouf, la prof, comme à son habitude, est encore plus en retard que moi.
Elle arrive enfin, nous allons au foyer, on commence nos révisions, elle s' absente pendant une demi-heure pour s' amuser à boire du thé et discuter avec ces collègues, pendant que nous révisons la PLS (Position Latérale de Sécurité), révision finie au bout de cinq minutes, nous profitons des 25 autres minutes en écoutant de la musique, regardant la télé sur Iphone, en jouant au solitaire et autres, et en faisant les cons.

Finalement, elle arrive, nous révisons ensuite jusqu à midi moins dix, ou elle nous lâche parce qu'elle a sans doute envie d' aller boire un thé en discutant avec ces collègues, aux toilettes, dans une cabine (non je ne fais aucun sous entendu).
Je vais donc manger en compagnie de Florent, marqueteur, Maxence, sculpteur et Kévin, sculpteur également. Nous profitons du passage pour prendre des frites, trois éclairs au chocolat et des trucs ressemblant vaguement à des œufs.
On discute, on mange, puis je me casse, allant rejoindre François dans la cour, on discute, il décide d' aller manger, me propose de l' accompagner, j' accepte, au passage je prend deux éclairs au chocolat, ah ah.

A 1h, je monte au foyer, nous sommes censés avoir cours à 2h, mais la prof nous a proposé d' ouvrir le foyer pour qu' on puisse faire nos CCF de VSP (Vie Sociale et Professionnelle pour les incultes) Bien évidemment, elle n' est pas là. Nous faisons les cons pendant une demi-heure dans le froid et le vent, Maxence tape tout le monde avec un bâton, il nous fait mal ce con.
Après une demi-heure, Stéphanie, la vrai-fausse déléguée de la classe, va chercher la prof avec Maxence pour ouvrir le foyer; ils reviennent quelques minutes plus tard avec les clefs, la prof a prétexté avoir pensé que nous avions cours, bien sûr.

Nous faisons nos CCF, Florent fait le con, faisant rire tout le monde, moi avec. A 2h, la prof arrive, nous continuons nos révisions, étudiant le massage cardiaque et l' étouffement, ou Florent prend des airs de sadomasochiste en frappant dans le dos de sa victi..., de son camarade pardon. La prof tente de me tuer pendant que je simule l' étouffement, prétextant que je ne fais pas bien le geste de secours, elle n' y arrive pas et accuse mes os soi-disant" trop épais".

Nous commençons nos test en situation, Florent se propose de passer en premier, Maxence fait la victime, un gars qui se prend une tronçonneuse sur le bras; Arnaud, sculpteur, fait le témoin de la scène. Florent se prend un zéro après une démonstration très démonstrative, la prof m' oblige à passer le même exercice que Florent, je me prend également un zéro, Maxence nous traite de nuls.
Elle explique enfin ce qu' il faut faire et fait passer Kévin, celui-ci réussit donc bien tout comme il faut et la prof me fait repasser. Cette fois je suis préparé et je m' en sort bien, mhais Florent me fait chier à vouloir me filmer, je lui arrache son Iphone et après la démonstration me casse en récré.
Les autres démonstrations passent, la prof nous lâche avec encore de l' avance, je rentre chez moi, il est 16h30. Je vais sur l' ordi pendant 30 minutes, puis vais à mon cours de dessin.
J' arrive à 17h30, je n' ai pas la motivation de travailler, je suis fatigué, Corine, notre enseignante, me propose de faire du dessin libre, je dessine des valeurs de gris sur un dessin de Diane pendant 2 heures, allant au rythme de mes chansons: The xx (VCR intro Island), Duffy (Mercy et d' autres qui suivent) Rammstein (Te quiero puta, Amerika), Michel Polnareff( La poupée qui fait non) Et The Rolling stones( You can't always get what you want remixé).

Les deux heures passent et je rentre, sur le chemin j' écoute en boucle cette dernière musique. J' arrive à la maison, je mange, j' allume l' ordinateur et réécoute la chanson. Il est 19h30. Je joue, puis je lis des articles wikipédia sur ce groupe, ces membres, puis sur Elvis Presley et Michael Jackson. Je survole des articles sur Che Guevara et Kennedy. Je vais me laver, je reviens, j' ouvre la page du blog, je commence à écrire. Il est 22h30.

lundi 25 janvier 2010

A la recherche du bonheur.

Parfois, je me suis demandé, dans un instant de triste lucidité, si j' étais heureux, dans ma situation actuelle, selon les journées que je vis, les weekends, le lycée.
Au lycée, je suis, je pense, heureux: J' ai une classe sympathique (quoique y' a quand même des cas), des amis à l' heure du déjeuner avec qui discuter, manger, des heures de travail plus que confortables, un travail en lui-même passionnant, que j' apprécie malgré que je travaille au ralenti.
Ma vie privée semble moins drôle, se réduisant presque au principalement au contenu de celle de n' importe quel geek, avec quelque petits plus: Ordi, manger, dormir, lire, regarder, des fois (du genre une fois par mois) la TV.
En passant une telle vie, beaucoup de gens m' ont fait remarquer que je ne pouvait pas être heureux, surtout en passant la plupart de mon temps libre à surfer sur la toile et sur certains jeux.
"Être heureux, ce n' est pas avoir beaucoup d' argent ou passer à la télé, pour être heureux, il suffit d' être avec les gens qu' on aime et passer de bons moments ensemble". Phrase qui semble logique, mais pourquoi pas?
Si ça peut rendre heureux quelqu' un de passer à la télévision, de devenir riche, ou même de devenir un no-life, et de s' enfermer soi-même dans une cage dorée pour le restant de sa vie, pourquoi pas?
Vous me direz "Ce que tu dis est stupide, c' est parce que ces gens ne profitent pas de la vie qu' il ne sont pas heureux, en fait, ils sont malheureux, et se cachent leurs émotions à travers une fausse réalité".
Pourtant, tant qu' ils ont la sensation d' être heureux, je peux essayer d' imaginer qu' ils le sont vraiment. Qu' est ce que le bonheur finalement? N' est-il pas différens pour chacun? Si quelqu' un sait qu' il ne profite pas de la vie et agi délibérément en sachant toute les conséquences de ces actes, pourquoi contester sa façon de voir le bonheur?
En se mettant à la place de ces personnes qui s' inquiètent tant des gens qu' ils aiment, j' essaye pourtant d' essayer de comprendre ce qu' il ressent.
Imaginons un garçon, comme tout les autres, il a 11/12 ans, va à l' école, a des amis, sa mère est heureuse de le voir s' épanouir auprès d' eux.
Cependant, un jour, il fit la rencontre de ce qui sera son meilleur ami: un ordi. Ils passent alors tout leur temps ensemble, l' enfant commence à négliger ses amis, sa famille. Comment vont-ils réagir? Je doute que ces amis réagissent vraiment "après tout, il fait ce qu' il veut", reste sa mère. Elle le voit, seul devant son ordi, dans une sombre cave, et se demande "Est-il heureux comme cela? Pourquoi le serait-il? Comment peut-on être heureux en passant toute sa vie devant un ordinateur, alors qu' il a tant de choses à vivre dehors?"
Dans ce cas là, on peut comprendre l' inquiétude de sa mère. Elle cherchera donc à se renseigner, et dans 90% des cas, ils ne répondra que par un vague gargouillement inintelligible relatifs aux no-lifes, qui à force de ne pas parler, oublie comment parler, quelle tristesse.
Elle s' inquiétera donc encore plus pour son enfant, essayera de lui changer les idées, de lui faire de lonnnnngues conversations auquel il n' en a absolument rien à foutre et dont sa seule pensée sera "mais quand aura-t-elle finie de parler?!", plus maligne elle tentera de lui couper l' internet, ce qui fera suivre de terribles crises de nerf de l' enfant.
Ou alors essayera de le faire sortir (son copain Kevin tentera"Wesh va a la plaj gro, lé fiye joli en bikini et tt", malheureusement, il n' a que onze ans et ne s' intéresse pas ni aux filles en bikinis, ni à celle de son âge, sauf s' il est particulièrement précoce; et même s' il s' y intéressait, un geek est par nature trop timide pour avoir le cran d' aborder une fille).
La mère, en ayant plus dans la tête, lui proposera d' aller ce baigner, d' aller se balader dans les montagnes, voir même faire une petite sortie à saint tropez en bateau, pouuuurquoi pas.
Au garçon s' offrira deux choix, soit il accepte pour lui faire plaisir (peu probable mais pourquoi pas), soit il refuse poliment, disant qu' il a déjà prévu un emploi du temps surchargé avec ces "amis"d IRC (sur IRC, ce n' est jamais des amis, ils sont tous fourbes).
Pour le premier cas, le garçon sortira donc, il passera une journée agréable, sans vraiment s' amuser, mais sans vraiment s' ennuyer. S' il est à un stade avancé de geekisme accru, les passants commenceront à le fuir; ce stade se caractérisant par un certain embonpoint, de l' acné, une certaine manie à garder un visage totalement déprimé et à réagir aux blagues trois quarts d' heures après qu' elles aient été prononcées.
Si cependant ce n' est pas le cas, il a une chance sur 1000 qu' une jolie fille l' aborde, une sur 10 000 qu' il réagisse positivement et une sur 100 000 qu' ils passent le reste de leur vie ensemble dans le meilleur des mondes. Mais dans la plupart des cas, la fille est moche, elle lui adresse la parole, il répond par un "grmnrnrrr" , elle s' enfui en courant.
Dans le second cas, se sera une journée comme les autres pour lui, et une raison en plus de s' inquiéter pour les parents.
Il faut également savoir qu' une partie minime des geeks acceptera de sortir non pas pour faire plaisir à ces parents, mais plutôt pour qu' ils lui fichent la paix pour le reste des vacances (mais qui a parlé de vacances?).
Ainsi, les vacances passent et la mère sera bloquée ainsi, elle a tenté de couper l' internet, mais le résultat fut décevant, elle a tenté de lui parler, mes ces paroles seront rentrées par une oreille est ressorties par l' autre, elle a tenté de le faire sortir, ce qui se sera fini par un fiasco total, car elle n' aura dénoté aucunes modifications dans l' emploi du temps de son enfant.
Alors pour elle tout s' emballe "il faut faire quelque chose pour lui!" se dit-elle, une lumière dans les yeux et un poil sur la langue, "on ne peut pas le laisser ainsi!!!".
Finalement, fait-elle ça plus pour sa satisfaction personnelle ou pour son enfant?
Mais imaginons maintenant, que l' enfant un jour, se réveille, et pris d' un coup de blues, se demande si sa vie est telle qu' il aurait vraiment aimé qu' elle soit.
Il se dit "j' ai beaucoup d' ami sur cet ordinateur, mais presque aucun irl, suis-je vraiment heureux? La vie vaut-elle vraiment la peine que je fasse des efforts pour en profiter? Dois-je vraiment tenter de sortir? Mais en fait? Que dois-je faire?"
Il ne sait pas, il est perdu, il tente de s' occuper, mais ce poids dans son cœur reste là; le poursuit telle la culpabilité poursuivant Caïn après le meurtre de son frère. Il ne lui reste alors plus qu' à attendre que cette sensation de lordeur passe, en mettant la musique à fond, en faisant un super gros donjon sur son jeu, ou alors avec un peu de chance, il va chercher une corde et se pendre.

Pour moi, c' est dans ce genre d' état d' esprit que je me demande" suis-je vraiment heureux?". C' est pour cela que j' écris cet article, pour cela que j' invente des histoires, j' aurais autant aimé jouer, mais je ne peux pas jouer.
Un jour quelqu' un m' a dit que j' étais comme dans une bulle, une carapace, un cocon, Je suis dans un monde à moi, et je ne laisse entrer que des personnes qui auront fait l' effort de se présenter à moi, d' être sympathique, d' être tout simplement gentils. En comparaison, je ne suis qu' un gros égoïste, qui ne mériterais même pas un effort de ces personnes, et c' est vrai.

Je pourrais répondre "je ne leur ai rien demandé à ces gens" "ils font ce qu' ils veulent, ça ne me regarde pas" "pourquoi me mêlez vous toujours à des histoires dont je n' ai absolument rien à foutre?" Mais de toute façon, ma parole n' a aucune valeur, et je passerais pour encore plus égoïste que ne je le suis, et quand on me dit que je suis égoïste, je répond "c' est vrai, chacun ces défauts non?" Car là au moins, je ne perd pas la face.
Mais finalement, je ne pense pas que je soit heureux comme ça; et je doute que moi, ayant toujours détesté être auprès des gens, ne supportant que très peu leur contact, puisse me trouver de "vrais" amis, en qui faire confiance. De toute façon, les gens m' ont appris à ne plus jamais faire confiance en qui que ce soit, ce qui rend les choses encore plus dures. Et finalement, je ne sais même pas s' il existe sur cette terre une personne capable de supporter la personne que je suis.
Même si elle existait, je ne ferait pas l' effort de la chercher.