lundi 28 juin 2010

A notre santé!

Jusqu'où va l' Histoire, le monde et la musique? La joie, les rires, la tristesse et les larmes?
Où allons nous, passant la moitié de notre vie dans les pages de livres d' histoires, vivant de fades sentiments, d' une vie vouée à la vacuité et aux illusions auxquelles nous tenons tant?
Finalement, il faut être heureux pour bien vivre, et rire, à notre santé!
Rire, et vivre en musique, d' une musique qui créé les vies, les paysages et les visages que l' on aime, d' un instrument que l' on aime, vivons-nous d' amour?
Notre vie est un chant, notre Histoire est notre musique, qui tourne vers l' infini. Infini sont les vagues, les arbres, et les galets de la rivière.

dimanche 13 juin 2010

Fin d'année, boucle bouclée.

L' année s' est finie, emportant avec elle bon et mauvais souvenirs, les victoires, les défaites, les joies et les peines.
Finalement, il ne reste de trace qu'un examen, qui pourra me dire si cette année aura servie, et j' espère que oui.

Ainsi, commencent deux, presque trois longs mois de vacances, vagues, comme un long désert dont on ne voit pas la fin. Chaud, brûlant, l' été. La saison de la baignade, celle que l' on associe à une morte liberté, celle des rires, des chants, la fête de la musique.

Pourtant, je ne suis pas heureux. Parce que finalement, j' aimais bien ces semaines de cours, à travailler, entouré de gens que j' apprécie, bien plus que ces longues et fastidieuses journées qui m' attendent, dont je n' ai ni l' envie, ni le courage d' essayer ne serait-ce que les visualiser dans mon esprit.
Ce dont j' ai besoin, ce que je souhaite, ce que tout le monde recherche, ne serais-ce pas finalement, tout simplement la compagnie d' autrui? C' est sans doute pour cela que ces vacances ne me réjouissent pas, l' année dernière ayant déjà été désastreuse, comme l' année précédente.

Mais finalement, je ne connais pas l' avenir, je ne peux que souhaiter recevoir de sympathiques visites, et non des gens venu commander ma vie -non mais!- ça m' énerve, à un point.

Finalement, c' est sans doute cette ambiance agacée qui tourne autour de moi qui me rend d' une mauvaise humeur quasi-perpétuelle, même si je n' en laisse pas l' impression-Pourquoi? Sans doute parce que je ne veux pas que les gens se posent trop de questions de une, je ne suis pas vraiment doué pour exprimer mes émotions de deux.
Je ne souris que difficilement, je le regrette, et je parle rarement. C' est bien pour ça que j' aime les gens capables de me faire rire, car j' ai besoin de rire. On en a tous besoin.

Et les gens dont je ne fais pas parti se rassemblent eux-aussi pour s' amuser et rire, et je reste là, je ne veux pas, je ne souhaite même pas bouger.
Je ne veux pas me hasarder à voir, dehors, si les gens sont heureux, s' ils laissent paraitre une joie feinte -n' enviez pas votre voisin, car il est lui même pédophile, malheureux, merci Heal-Et je ne supporte que très peu la compagnie de gens faibles, incapables de comprendre ce qui me ferait sourire, ne se disant juste que je dois sortir.
Sortir? Mais pour aller où? Savez vous au moins où je vais lorsque je sors? Savez vous ce que j' aime? Ce qui m' attire, comme l' insecte attiré par la flamme?
C' est le silence qui m' attire, le calme, je ne veux pas-et ne supporte pas-d' être dans une boite bruyante, avec une musique mise dix fois trop fort, même pour moi c' est pour dire, remplie à 90% de gens que je ne connais pas, et en qui je n' ai absolument aucune confiance.

Oui, je suis agoraphobe, et paranoïaque. Je ne supporte pas, j' ai cette impression constante lorsque je suis près de gens que l' un d' eux va se retourner pour me frapper, pour me voler, comme ça a déjà été le cas.
C' est peut-être de là que cette phobie des gens, de la foule, est née.

Je ne supporte pas d' avoir des regards posés sur moi, pour me juger, pour penser du mal, non, non, NON! Ça m' agace, ça me stresse, et finalement, je ne veux plus que rester seul. Seul avec mon aigreur.
L' année se fini, la boucle se boucle, le cauchemar recommence.