mardi 29 décembre 2009

Joies de marionettes.

Il y a des gens qui se sont demandé, quelle musique j' écoute.
Je leur ai proposé, une oreillette, une vidéo, une chanson.
Ils ont aimé, ou non.
La musique.
Les chansons, mélodies, chant guitare basse batterie. Ou tout simplement chant, guitare et boite à rythme.
Mais pas que. J' écoute énormément de groupes, de styles, de voix, de sons. Du rap au classique, rock, métal, celtique, indie...

Selon le petit manuel du témoin de Jehovah moyen (qui est devenu ma lecture du soir, quoi), la musique est une création divine, un don de Dieu, pour colorer notre vie, gnagnagna.
Selon le manga Evangelion, qui est une source un peu plus sûre, la musique est la plus belle création de l' Homme.

Nous vivons dans un monde rythmé par la musique de l' argent, du travail, de l' effort, de la logique et du réalisme. Tout est soit noir, soit blanc. Il y a les gentils (la police, notre beau gouvernement et Sarko AHAHAHAHAH) et les méchants ( les délinquants, moi, toi, les terroristes, les suicidaires, les paresseux, ta mère).

Pourquoi gentil? Pourquoi méchant?
On ne peut vivre sans jamais enfreindre la Loi, paske la loa c fé pr etr violer mdr. Et surtout, parce que personne n' est parfait, la perfection n' étant qu' une vision d' un absolut à atteindre dans notre société.
Sarko et ces sbires eux, doivent à contrario représenter la France, la république, la paix dans l' monde; en apparence, tout du moins. (Et on se souvient tous d' un certain "Casse toi pauv' con", qui prouve à quel point il est parfait).

Et dans ce monde les sentiments tel que le joie, la tristesse, l' amour, la haine, n' ont rien à faire, parce qu' on en a rien à foutre.
Pourtant; aimer, c' est vivre, haïr aussi donc, et finalement, avoir des sentiments, ça veut dire qu' on existe, qu' on vit, qu' on a été là, qu' on est là et qu' on sera là.
Ce qui en somme voudrait dire que dans notre mode de vie, on est professionnel, on ne vit pas, on bosse.

Que nous reste t' il alors pour exister? Nous vivons tous de façon anonyme. Nos souffrances sont inconnues, nos joies aussi. Certain cherchent donc plus miséreux qu' eux, pour tirer satisfaction de leur malheur. D' autres cherchent désespérément un ami, car on ne peut vivre en étant seul.

Chaque joie est unique, chaque souffrance aussi. Chacun est unique, chacun perçoit ce qu' il voit, entend, goute, touche, sent, de façon complétement différente d' un autre.
Dans le monde ou nous vivons, les gens doivent se ressembler, l' extravagance est mal vue, une personne ne correspondant pas au modèle 'conforme' de notre société ne sera pas aimée. Nous devons vivre "de cette façon".Chacun est unique, mais chacun doit vivre comme un autre.

Pour exister et devenir quelqu'un, on doit s' élever au dessus des autres, selon la loi du plus fort.
Il n' y a alors plus que les forts, et les faibles, tout est blanc, tout est noir. Quand on deviens "supérieur" aux autres, alors on est reconnu, envié, mais surement pas aimé.

Pourtant, l' argent ne fait pas le bonheur. "Être heureux, ce n' est pas passer à la télévision ou avoir beaucoup d' argent. Pour être heureux, il suffit d' être auprès des personnes qu' on aime".

Aimer, chanter, rire, sourire, vivre.
Notre vie est rythmé par cette chanson, elle est l' évasion, ce qui nous fait tenir.
Depuis longtemps, j' écoute chaque jour les même chansons, je n' ai pas besoin de plus, ce que j' ai me suffit, à trop vouloir, on fini par tout perdre.

Depuis longtemps, j' écoute les mêmes groupes, ce que j' aime, que ça plaise ou non aux autres. En groupes ou artistes, il y a donc Red Hot Chili Peppers, qui m' a vraiment lancé dans ce monde de musique. Puis sont venu the do, the ting tings, Feist, Emilie Simon, cocorosie, cocoon, metric, MGMT, the Gathering, the xx et bien d' autres.
Actuellement et depuis un bon bout de temps, j' écoute surtout the kills.

J' avais découvert ce groupe de garage rock un peu par hasard, exactement je ne me souviens plus. Je n' ai pas du tout accroché, mais je l' ai gardé, j' écoutais, de temps en temps. j' aimais les chansons avec des rythmes soutenus, les douces, les classiques.
Puis, peu à peu ,j' ai commencé à écouter un peu plus, j' ai découvert les autres albums... Finalement, je n' écoutais quasiment plus que ça. Sans cesse, sans me lasser, recherchant toujours plus.
Puis j' ai découvert d' autres styles, musiques, groupes, d' autres voix, d' autres sons. Il faut toujours chercher la diversité, l' autre, et puis, s' ouvrir au monde.

Bonne fêtes.

lundi 7 décembre 2009

Mademoiselle, les fleurs, la vie; ma maladie.

J' ai longtemps hésité à écrire un nouvel article.
D' abord parce que je n' avais aucune envie de poursuivre ces histoires sur les fabrications de marqueterie, qui ne me motivaient guère, ensuite par manque de motivation.
Mais après tout, c' est mon blog, je peux écrire ce que je veux, alors je vais écrire ce que je veux.

***

Je suis malade; non seulement complétement dégouté, mais en plus malade.
Pourquoi dégouté? Tout simplement parce que je me suis promis de ne pas tomber malade, de ne pas avoir ce rhume, qui non seulement me bouche le nez, me donne des maux de tête, mais en plus m' envoie philosopher sur la vie, les fleurs, mademoiselle, hum....

Je hais la maladie, plus que tout au monde. Plus que les idiots qui s' entretuent dans ces guerres, qui se sont entretué et qui s' entretueront demain, plus que la famine, plus que les besoins humains qui, comme le disait une certaine personnes, "sont les mêmes qu' un chien".

La maladie, c' est ce qui se rapproche le plus pour moi de la mort, de la tristesse, de la souffrance, de tout les maux qu' on ne voudrait jamais avoir.
J' aime la vie.
Il n' y a pas énormément de choses que j' aime dans ce monde, mais elle, je l' aime, mademoiselle.
Je me souviens de mon professeur de sculpture. Ma première rencontre avec lui.
Il était habillé de son éternelle chemise a carreaux, d' un jean, mal rasé, pas coiffé, semblant si insignifiant par rapport au professeur de ferronnerie qui se dressait à côté de lui.
Quand j' ai su qu' il serait mon prof pour les deux prochaines années, je me suis dit "merde".
Pourtant, pendant ces deux années, il n' a pas cessé de m' impressionner. Il est intelligent, s' intéresse à tout, suivait mon parcours, mes motivations, me donnait des conseils, était très patient, même avec moi.

Je me souviens qu' il disait "la courbe, c' est la vie, la ligne droite, la mort".
Les courbes, je les aime, comme je déteste ces lignes droite. Je ne ferais jamais une ligne droite à main levée, non seulement parce que j' en suis incapable, mais en plus parce que je le refuse.
J' aime la vie, la lumière, les rires, le ciel bleu de l' été, son eau, sa chaleur, les courbes si belles et délicieuses des femmes. Mes amis, ma famille, je n' ai que ça (olol).

A contrario, je déteste la "Mort", cette ligne droite, le froid de l' hiver, les pleurs et le désespoir des gens malheureux, les hommes, aux courbes cassées qui ne m' inspirent guère.

Et me voila, malade, avec une migraine, le nez bouché, avec une envie pas commune de philosopher, etc.
Vous me diriez: "Mais va donc te coucher, si tu te sens si mal!"
Mais justement, voila. Je ne veux pas me coucher, car je sais ce qu' il va advenir. Je vais d' abord passer une nuit de merde, me réveiller toute les heures avec l' envie de me moucher et par dessus le tout, une migraine infecte.
Et surtout, je ne veux pas me montrer aussi faible et malade demain, devant tout les autres, je déteste la maladie, je déteste que les autres me voient malade.

J' ai pourtant prié, avec toute ma volonté, pour me dire "je ne vais pas tomber malade!", mais finalement, ça ne sert à rien.
Et je n' ai plus qu' à prier pour un rétablissement rapide.

vendredi 25 septembre 2009

Au grand bonheur, la marqueterie!

Voila trois semaines que j' apprend la marqueterie.

Trois semaines à enchainer le rendez-vous quotidien /réveil/ptit déj/courirjuskolicé/cours8h-12h/bouffer, dessiner, jouer/cours13h-17h/courirjuskalamaison/ordi/bouffer/douche/ordi/lecture/dodo.

Trois semaines que j' apprend la matière passionnante qu' est la marqueterie.
Trois semaines à lire des livres, en prendre sans demander (quel crime! omg!) cela sans discontinuer.

Trois semaines à dessiner et jouer au gomoku tout les midis, belle heure de repos.

***

La vie avance, je ne m' ennuie pas.
Ces derniers temps, pourtant, je me sentais fatigué, plus que d' habitude, du fait de mes réactions étranges au sommeil, plus je dors plus je suis fatigué, plus je suis fatigué plus j' ai besoin de dormir, hololole.
Mais ce n' est sans doute qu' un coup de fatigue passager.

***

Ce vendredi après-midi, pourtant, n' ayant rien à faire, j' ai décidé d' écrire un article, pour raconter quelques courtes pensées qui me viennent, et parler un peu de ce métier.

En cours, touvabien, si ce n' est que j' enchaine les conneries (normal), les longues minutes à me vautrer sur ma chaise quand le prof tourne le dos, à tracer des lignes avec cet instrument de torture qu' est le stylo tubulaire, à apprendre à utiliser mes nouveaux outils.

Pourtant, j' aime bien ce travail du bois, le choix des éssences de bois, les lignes à découper à la scie sauteuse, l' incrustation, l' utilisation non modérée du papier kraft, les belles marqueteries réalisées, dont le regard ne se lasse pas....

Ce quotidien ne me dérange pas tant que ça, surtout du fait de mes trois jours de week end, je m' amuse énormément.


Notre professeur nous a fait découvrir la marqueterie de cette manière:

*D' abord, grace à un instrument de torture appelé le bocfil: en gros c' est une scie qu' on utilise sur une plaque préalablement percée et sur laquelle est collée une feuille ou sont tracées plusieurs lignes, allant de la ligne droite jusqu' à une ligne qui part dans tout les sens.
Le but étant bien sur de scier toute la journée sur ces lignes, et de recommencer jusqu' à aller bien sur tout les traits, sans jamais dévier. Ma main s' en ai souvenue.

Le second travail est de tracer au bocfil une fleur toute simple, la différence étant que l' on doit d' abord tracer le cheminement de cette fleur, pour ne pas perdre des morceaux en route. Une fois tout les morceaux de la fleur découpée, nous devions les incruster sur la plaque, en faisant bien attention à égaliser le jeu laissé par le passage de la scie (et l' autre con qui se mettait à faire des allusions au foot, égaliser le jeu, marquer des buts, etc etc), au bocfil, inssuportable.

Le prof nous a bien prévenu, c' était la première et dernière fois qu' on utilisait le bocfil, ouf.

Le troisième travail reprenait le découpage des lignes, mais cette fois si avec la sainte machine appelée scie sauteuse. Le travail durait toute la journée, j' en ai fait 3-4, puis j' ai fait la fleur.

Une fois tout ceci fait, nous pouvions faire notre première marqueterie.

Suite au prochain épisode...

lundi 14 septembre 2009

vendredi 4 septembre 2009

Premier jour d' une longue année de geek

Aujourd'hui commençait pour moi la rentrée.

Au cours de cette superbe séance de trois longues heures, j' ai pu retourner à ce cher lycée, rencontrer mes nouveaux professeurs (au nombre de trois), obtenir ma nouvelle carte de cantine, une nouvelle blouse de travail et découvrir mon nouvel emploi du temps.

Celui ci se déroulait ainsi:

Lundi: Que dalle.

Mardi:
10h-12h art appliqué, 13h 17h marqueterie.

Mercredi:
Marqueterie toute la journée.

Jeudi:
Idem.

Vendredi:
8h-12h Marqueterie.



Je vais adorer cette année \o/

A partir des semaines prochaines, je vais donc découvrir la marqueterie, essayer d' expliquer ce que c' est sur le blog, et pourquoi pas d' autre choses si j' ai des idées.

En attendant, je vais me préparer à profiter d' un week-end de trois jours, ah ah ah ah!


mercredi 2 septembre 2009

Histoire de singe.

Aujourd'hui, mercredi 2 septembre.

Les vacances se finissent, avec elles, les longues soirées de geek, les journées de jeu, de guitar geek (ah ah) de glandage, de journéedevantlatélé, de lecture, etc (Notez l' absence de soirée entre potes, elles étaient virtuelles).

Vendredi donc, la rentrée. A l' occasion, création de ce blog (Merci Merie) pour raconter cette année qui est à passer, paske javé envi.
Pas spécialement pour raconter ma vie à tout le monde, d' ailleurs je crois que ça n' intéresse personne, mais plutôt pour moi-même.

Bref, pour les 10 15 personnes qui vont le lire, je n' ai qu' une chose à dire.

LACHAI VO COMMMSSSS££$$$$$$$$$$$.

Merci.